1) Comment te sens-tu après cette qualification?
C’est assez fou. J’ai travaillé tellement dur toutes ces années pour avoir un jour cette chance, et j’y suis finalement arrivé. J’en reviens toujours pas et en même temps je ne suis pas surpris, dans un sens j’ai toujours senti que j’allais le faire un jour.
2) Quelle a été ta plus grande peur cette saison?
Ça a été énormément de stress cette année parce qu’on a toujours envie de réussir, mais finalement il faut continuer à apprécier le moment présent et son surf. Le niveau est tellement haut maintenant qu’il n’y a pas de place pour les erreurs, j’étais concentré sur ça, faire en sorte de ne pas faire d’erreurs ou du moins le moins possible.
3) En 2015 et 2016 tu étais déjà très proche de la qualification sur le CT. As-tu pensé à arrêter à cette époque ? Qu’est-ce qui t’a poussé à continuer?
Oui, après avoir était aussi proche de mon objectif j’ai beaucoup douté. J’avais un ressentiment négatif par rapport aux juges et à l’industrie du surf, j’avais l’impression que tout était contre moi et qu’ils me laissaient tomber. Puis je me suis dit que j’étais peut-être pas encore assez bon, et que j’avais besoin de travailler deux fois plus et surfer deux fois mieux que les autres pour avoir une chance. J’ai changé beaucoup de choses, ma façon de m’entraîner, mes planches et certains aspects de mon surf, je me suis mis à travailler encore plus fort et c’est lentement revenu.
C’est à ce moment-là que Deeply est arrivé. Ils m’ont donné la confiance nécessaire pour croire à nouveau en moi et en mon travail. Ça m’a donné un élan supplémentaire pour aller plus loin et le faire.
4) Qu’est-ce qu’il a fallu pour arriver là?
De la détermination, une éthique de travail, un grand cœur et rester humble. Quels que soient les résultats, bons ou mauvais, il faut rester le même et travailler encore et encore.
5) Quels sont tes objectifs pour 2023?
Surfer bien. Je veux pouvoir montrer mon meilleur surf et me mesurer aux meilleurs mondiaux. Ce sera de nouvelles destinations pour moi et c’est très excitant. J’ai hâte d’avoir de bonnes sessions et les partager avec les meilleurs.
6) En 2009, tu gagnes le titre de champion du monde junior. Quels conseils donnerais-tu au Max de 2010?
Ne pas essayer d’aller trop vite, travailler sur sa technique et sur son corps. Rester calme et confiant tout en relevant le défi avec courage et détermination, ne pas avoir peur du résultat et donner le meilleur de soi-même.
